samedi 20 juin 2009
錢起 效古秋夜長
秋漢飛玉霜
北風掃荷香
含情紡織孤燈盡
拭淚相思寒漏長
簷前碧雲靜如水
月吊棲烏啼鳥起
誰家少婦事鴛機
錦幕雲屏深掩扉
白玉窗中聞落葉
應憐寒女獨無衣
La vapeur bleue de l'automne, s'étend sur le fleuve ;
de petites herbes sont couvertes de gelée blanche,
Comme si un sculpteur avait laissé tomber sur elles de la poussiére de jade.
Les fleurs n'ont déjà plus de parfum; le vent du nord va les faire tomber,
et bientôt les nénuphars navigueront sur le fleuve.
Ma lampe s'est éteinte d'elle même,
la soirée est finie, je vais aller me coucher.
L'automne est bien long dans mon cœur, et les larmes,
que j'essuie sur mon visage se renouvelleront toujours.
Herbstnebel wallen bläulich überm See;
Vom Reif bezogen stehen alle Gräser;
Man meint', ein Künstler habe Staub vom Jade
Über die feinen Blüten ausgestreut.
Der süße Duft der Blumen is verflogen;
Ein kalter Wind beugt ihre Stengel nieder.
Bald werden die verwelkten, goldnen Blätter
Der Lotosblüten auf dem Wasser ziehn.
Mein Herz ist müde. Meine kleine Lampe
Erlosch mit Knistern; es gemahnt mich an den Schlaf.
Ich komm zu dir, traute Ruhestätte!
Ja, gib mir Ruh, ich hab Erquickung not!
Ich weine viel in meinen Einsamkeiten.
Der Herbst in meinem Herzen währt zu lange.
Sonne der Liebe, willst du nie mehr scheinen,
Um meine bittern Tränen mild aufzutrocknen?
錢起 效古秋夜長 suivi de Le soir d'automne, traduction et adaptation de Judith Gautier puis du texte Das Lied von der Erde, adatation par Gustav Mahler de la traduction d'Hans Bethge. Plus ici.
北風掃荷香
含情紡織孤燈盡
拭淚相思寒漏長
簷前碧雲靜如水
月吊棲烏啼鳥起
誰家少婦事鴛機
錦幕雲屏深掩扉
白玉窗中聞落葉
應憐寒女獨無衣
La vapeur bleue de l'automne, s'étend sur le fleuve ;
de petites herbes sont couvertes de gelée blanche,
Comme si un sculpteur avait laissé tomber sur elles de la poussiére de jade.
Les fleurs n'ont déjà plus de parfum; le vent du nord va les faire tomber,
et bientôt les nénuphars navigueront sur le fleuve.
Ma lampe s'est éteinte d'elle même,
la soirée est finie, je vais aller me coucher.
L'automne est bien long dans mon cœur, et les larmes,
que j'essuie sur mon visage se renouvelleront toujours.
Herbstnebel wallen bläulich überm See;
Vom Reif bezogen stehen alle Gräser;
Man meint', ein Künstler habe Staub vom Jade
Über die feinen Blüten ausgestreut.
Der süße Duft der Blumen is verflogen;
Ein kalter Wind beugt ihre Stengel nieder.
Bald werden die verwelkten, goldnen Blätter
Der Lotosblüten auf dem Wasser ziehn.
Mein Herz ist müde. Meine kleine Lampe
Erlosch mit Knistern; es gemahnt mich an den Schlaf.
Ich komm zu dir, traute Ruhestätte!
Ja, gib mir Ruh, ich hab Erquickung not!
Ich weine viel in meinen Einsamkeiten.
Der Herbst in meinem Herzen währt zu lange.
Sonne der Liebe, willst du nie mehr scheinen,
Um meine bittern Tränen mild aufzutrocknen?
錢起 效古秋夜長 suivi de Le soir d'automne, traduction et adaptation de Judith Gautier puis du texte Das Lied von der Erde, adatation par Gustav Mahler de la traduction d'Hans Bethge. Plus ici.
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