Thierry Jousse : Et quand, dans Vivre sa vie, vous pleurez devant La passion de Jeanne d'Arc, c'était prévu ou non ?
Anna Karina : Pour moi, c'était naturel de pleurer devant la bouleversante image de Falconetti dans le chef-d'oeuvre de Carl Dreyer. Mais sur les sentiments dans les films de Jean-Luc, on se comprenait toujours, on n'avait pas besoin de discuter. De toute façon, il n'y a jamais eu de fausses larmes.